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Sophie Chrizen est l’anagramme de schizophrénie.
A la suivre attentivement pendant les vingt ans qu’elle a mis à guérir de sa schizophrénie, on n’aurait pu qu’être frappé par la relation extravagante qu’elle entretenait avec sa psychiatre.
Ce personnage de roman, à la double personnalité, va se croire tour à tour la malade et la soignante.
Ce dialogue avec cet autre moi, elle s’y investira à tel point qu’elle expliquera plus tard que c’est elle qui a analysé la psychiatre et que c’est ainsi qu’elle s’est guérie.
On l’accompagnera dans son parcours sinueux.
Elle y craindra lors d’une promenade en famille que ses parents ne la mène à Auschwitz, elle avalera avec résignation et colère des pilules dont les effets secondaires s’avèreront désastreux et jettera un regard ironique sur ce voyage au bord de la folie.
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