Engagé dans une politique de développement durable, le CH La Chartreuse lutte contre le gaspillage alimentaire et tente également de réduire ses déchets. Afin de poursuivre cet objectif, le self du personnel (qui produit environ 30 000 repas par an) vient d’acquérir une nouvelle table de tri écoconçue visant à rendre le tri évident pour tous. Cette nouvelle table de tri est actuellement en phase de test et des ajustements pourront avoir lieu pour favoriser encore davantage la réduction et la valorisation des déchets.
Des déchets valorisés
Les déchets alimentaires sont valorisés via un processus de méthanisation qui transforme la matière organique en méthane (biogaz). Grâce à ce dispositif, la société ABCDE collecte les déchets afin de créer des énergies renouvelables. De leur côté, les déchets recyclables du bac jaune (emballages, papiers…) sont traités par le centre de tri de Dijon Métropole. Enfin, les autres déchets (minimes à l’issue du tri), sont incinérés mais la chaleur produite est réinjectée dans le réseau de chaleur urbain de la métropole. Depuis le début de l’année, des audits ont également été réalisés au sein des unités de soins afin de mesurer les restes des repas des patients. L’objectif, là encore, est de réévaluer les recettes pour être au plus près des besoins des patients.
Le développement durable à tous les niveaux !
Achat de véhicules électriques, maîtrise de la consommation énergétique, engagement en faveur de la biodiversité, mise en place d’une prime mobilité douce pour les professionnels… Conscient des enjeux et de sa responsabilité, le CH La Chartreuse agit à différents niveaux pour favoriser un développement durable, respectueux de l’environnement. L’accélération de la transition écologique est aujourd’hui une nécessité pour l’établissement et une demande de tous ses professionnels et usagers.
Le développement durable, c’est quoi ?
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Présidente de la commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies (1987).